INVESTIGADORES
JACINTO Claudia Gabriela
congresos y reuniones científicas
Título:
Les jeunes diplômés de l’enseignement secondaire technique en Argentine : voie d’inclusion, voie de reproduction ?
Autor/es:
CLAUDIA JACINTO
Reunión:
Encuentro; Seminaire LEST-CEREQ; 2019
Resumen:
La communication vise analyser le cas de l’enseignement secondaire technique (ETS) en Argentine comme voie d’inclusion en vue de la poursuite d’études et de l’insertion professionnelle. L’ETS est une des filières de l’éducation secondaire visant à former pour différents profils professionnels qui recouvre 18% des effectifs du secondaire.Selon la plupart des études internationales, la stratification du système d’éducation est liée à la manière selon laquelle l’enseignement général et la formation professionnelle sont organisés en différentes filières et à leur degré de cloisonnement l’une vis-à-vis de l’autre. A l’inverse de ce que l’on constate dans nombre de pays, en Argentine, l’ETS est renommée et exigeante. Elle donne accès à l´éducation tertiaire ou universitaire. Son prestige est surtout basé sur son développement historique liée aux perspectives de carrière et d’insertion professionnelle qu’elle est réputée offrir, notamment aux jeunes. Mais la signification de cette capacité d’inclusion a changé au fil du temps, et c’est cette évolution que l’on propose d’analyser au regard des hypothèses suivantes : •D’un point de vue socio-historique, l’ETS a occupé un espace de formation dédié aux postes techniques demandés par le marché de travail. Dans les années quatre-vingt, l´ETS offrait à ses étudiants une large base technologique qui conduisait à une riche palette d’emplois techniques. Les diplômés réussissaient à s´insérer sur le marché du travail en fonction de la formation reçue. La voie technique de l’enseignement secondaire était donc loin d’être une voie de relégation. •En raison, durant les dernières décennies, de transformations structurelles de la société argentine (entre autres, les changements du marché du travail, la montée du chômage et du travail informel ainsi qu’un surplus de diplômés d’éducation secondaire), la nature de l’inclusion a changé. Actuellement, il y a eu un déclassement par rapport au diplôme : les techniciens tendent à s’insérer dans des postes d’opérateurs. Dès lors, quel est le sens actuel de l’inclusion ? On développera l’argument selon lequel, dans ce temps d’expansion de l’enseignement secondaire, la capacité d’inclusion de la filière technique est surtout basée sur quatre facteurs : •Son modèle d’organisation institutionnelle (6 années d’études à plein temps, entre 12 et 18 ans et un programme donnant un poids important à l’enseignement scientifique). •Le fait que les élèves de cette filière obtiennent de meilleurs résultats scolaires et ont un taux de poursuite d’études dans la supérieure plus élevé que ceux des diplômés de l’enseignement général. •En ce qui concerne les jeunes d’origine sociale modeste, on constate une mobilité sociale ascendante.