INVESTIGADORES
APARICIO Miriam Teresita
congresos y reuniones científicas
Título:
La résilience et la prévention de l?échec dans le cadre des institutions universitaires
Autor/es:
APARICIO, M
Lugar:
Florencia
Reunión:
Congreso; XVIII Congrès de l?Association Internationale de Psychologie du Travail de Langue Française; 2014
Institución organizadora:
AIPTLF
Resumen:
La résilience et la prévention de l?échec dans le cadre des institutions universitaires. Cette recherche est inscrite dans la problématique générale de la Qualité des institutions (ici, de l?Université). Elle a été effectuée sur une population des sujets qui rallongent leurs études constituant ceci un problème généralisé mise en évidence par les hauts chiffres de rallongement et d?abandon à l?Université. Notre objectif a été, d?une part, de connaître les facteurs qui prédisent l?échec et, d?autre part, les « raisons » qui sont à la base des comportements des étudiants et qui se traduisent en chiffres d?échec dans le cadre de la Qualité des institutions universitaires. Notre modèle théorique inclut des facteurs de base, socioculturels, pédagogico-institutionnels, structurels et psychosociaux intégrant la Résilience parmi ces derniers. Ce facteur, en effet, a été privilégié dans la littérature internationale par rapport à la réussite face aux difficultés (plan universitaire et professionnelle). Il amène aux sujets à agir correctement et à réussir malgré les circonstances adverses, grâce à la croyance dans la propre efficacité pour résoudre des problèmes et pour s?adapter au changement (Puerta de Klinkert, 2002). Hypothèses : 1) la formation encore aujourd?hui est plutôt centré sur le plan disciplinaire mais ne forme pas suffisamment d?autres compétences nécessaires pour réussir face aux difficultés ; c´est-à-dire, des compétences relationnelles, communicationnelles, parmi d?autres ; 2) l?existence des liens forts et aspects connexes impactent positivement sur la réussite en évitant le rallongement des études. 3) Il existe une certaine différence selon les institutions d?appartenance (en l?occurrence les facultés étudiées voire même les filières) en matière de résilience (homogénéisation institutionnelle). Sa formation/consolidation concerne, en effet, non seulement les individus mais également les instances socialisatrices : famille, institutions éducatives, organisations du monde du travail. Méthodologie: elle a été quantitative et qualitative. La population enquêtée a été constituée de 5 filières et 229 sujets, que nous avons interviewés à domicile (1985-2004). En ce qui concerne les techniques, nous avons utilisé des tests spécifiques pour mesurer les variables jouant le rôle de conditions psychosociales au sein du modèle théorique : les Styles de « faire face » aux difficultés (coping), les Styles attributionnels, les facteurs motivationnels et la Résilience (Henderson & Milstein, 2003). Cette dernière technique est composée de 3 échelles et 6 sous-échelles. La variable dépendante a été la réussite universitaire (RU) et le test utilisé, F de Snedecor. Les résultats :: 1) ils montrent le rôle qui joue la résilience sur le rallongement de études : deux sous-facteurs prédisent la RU : les liens forts et les opportunités (RESIVINC et RESIOPOR) ; 2) nous confirmons notre hypothèse relative à l?influence institutionnelle, celle qui amènerait à une certaine homogénéisation des comportements des étudiants en relation avec le rallongement des études; 3) ils mettent en évidence la nécessité dans nos systèmes de consolider et/ou former des ?compétences sociales? : elles favorisent la réussite des sujets et des organisations où ils s?insèrent. Discussion : Les résultats montrent bien que, même si l?échec sur le plan universitaire est facilement attribué aux facteurs économiques et/ou socioculturels, les compétences psychosociales ? parmi elles la Résilience ? occupent un rôle central face à la réussite ou l?échec.