INVESTIGADORES
RUSCONI Maria cecilia
artículos
Título:
La Trinité du concept dans la raison
Autor/es:
MARÍA CECILIA RUSCONI
Revista:
Patrimoines. Christianisme
Editorial:
Cerf
Referencias:
Lugar: Paris; Año: 2009 p. 169 - 180
ISSN:
0763-8647
Resumen:
Dans le premier chapitre de « De coniecturis » (1440-1445) le sujet de l?origine des conjectures est traité, c?est-à-dire l?esprit humain comme origine du monde conjectural. Le Cusain compare d?abord la mens divine avec la mens humaine comme les deux origines simples, desquelles proviennent le monde réel et le monde conjectural. Nicolas considère ici un des principes les plus importants de sa philosophie : que l?esprit humain est l?image de l?esprit infini. Ce principe a pour conséquence, que la nature de l?unité créatrice fini doit être trinitaire. Le but de cette intervention consiste à penser la mens comme une unité trinitaire, qui produit de soi-même une alterité, de façon que cette alterité forme sa connaissance du monde. Pour cela, je vais analyser le sixième paragraphe de « De coniecturis ». Selon ce texte, la humana mens comporte le domaine de l?alterité structuré en triple mode : multitudo, ineaqualitas et divisio, la divisio devant être compris comme la relation resultant de la jonction (du lien) entre multitudo et inaequalitas entre les choses, relation qui donne aux choses leur individualité.[1] Pour réaliser l?analyse de ce texte, le dixième chapitre de ?De mente? faut servir comme fil conducteur, où est traité ?comment le comprendre de la vérité repose sur la multiplicité et la grandeur?. Dans ce contexte le rôle des concepts multitudo et magnitudo comme modes de compréhension de la faculté créative de l?esprit fini doit être clarifié. Finalement, si la multiplicité et la grandeur sont les deux moments nécessaires pour la structuration des concepts, le concept lui-même doit être compris comme la connexion de (le lien entre) ces deux moments et ainsi comme un composé : l?image de la chose ou des composés réels, c?est-à-dire de la création divine, que l?esprit fini peut connaître que dans des conjectures. [1] ...ut multitudinis, inaequalitatis atque divisionis rerum unum sit principium, a cuius unitate absoluta multitudo, aequalitate inaequalitas et conexione divisio efflueat... De coni. I c. 1 (h III n. 6).