INVESTIGADORES
GONZÁLEZ ROUX Maya
congresos y reuniones científicas
Título:
Écrire, lire, citer et traduire : l'écriture du moi dans El común olvido de Sylvia Molloy
Autor/es:
MAYA GONZÁLEZ ROUX
Lugar:
Paris
Reunión:
Congreso; "Le biographique"; 2009
Institución organizadora:
Université Paris XII - Val de Marne
Resumen:
Critique littéraire et écrivaine, Sylvia Molloy (Argentine, 1938) emploi le mot contamination pour parler de ces pratiques de création hétérogènes qui se nourrissent l'une de l'autre. Dans le premier cas, elle s'intéresse, principalement, à la littérature autobiographique de l'Amérique Hispanique, du XIXème et XXème siècles, écriture défini par Molloy en termes de construction sociale : l'autobiographie est présentée comme une fabrication individuelle qui dévoile, en même temps, une conception de l'histoire ainsi que de la littérature. En conséquence, l'écriture autobiographique est une autoconfiguration, impulsion initiale par laquelle tout auteur offre l'image qu'il a de soi-même ou celle qui désire projeter, mais surtout une configuration de la culture qui la voit naître. Au-delà de cette période étudiée, Molloy affirme que toute écriture est, dans un certain sens, autobiographique car on peut voir en elle, grâce à l'usage des références littéraires, les pratiques de lecture de l'écrivain. En d'autres termes, l'acte d'écriture est un acte de lecture par lequel l'écrivain s'inscrit dans son texte, comme une sorte d'autoreprésentation oblique à travers la citation d'un texte ou d'une vie. A partir de cette affirmation, notre communication se propose d'analyser le passage qui s'opère entre lecture critique et écriture de fiction dans son dernier roman El común olvido : quelle est la réflexion de Molloy à propos des autobiographies qu'elle analyse, comment les lit-elle ?