BECAS
PADIN Ariana LucÍa
congresos y reuniones científicas
Título:
Histoire biogéographiques des îles subantarctiques: apports des études phylogéographiques d?Azorella selago et Acaena magellanica.
Autor/es:
BORN C, MCGEOCH MA, SHAW J, BERGSTROM D, LEBOUVIER M, CHOWN SL, PEAT H, CONVEY P, UPSON R, PADIN A, GROSFELD J, JANSEN VAN VUUREN B
Lugar:
Paris
Reunión:
Jornada; 7èmes Journées Scientifiques; 2011
Institución organizadora:
Comité National Français des Recherches Arctiques et Antarctiques
Resumen:
Introduction Malgré une homogénéité remarquable, la flore vasculaire des îles subantarctiques (situées entre les latitudes 46°S et 55°S) est structurée par bassin océanique. Ce régionalisme argumente en faveur de la survie des plantes dans des refuges régionaux pendant le Dernier Maximum Glaciaire (DMG) plutôt qu?une re-colonisation post-glaciaire de ces îles. Cette hypothèse est aussi appuyée par le fait que la plupart de ces espèces sont présentes sur la plupart de ces îles très tôt après la fonte des glaciers du DMG. Pour tester plus spécifiquement cette hypothèse, nous avons décrit les profils phylogéographiques de deux espèces Azorella selago Hook (Apiaceae) et Acaena magellanica (Rosaceae) dont les distributions sont quasi identiques, s?étendant d?ouest en est de la région magellanique d?Amérique du Sud à l?île de Macquarie (les Falklands sont aussi considérées dans cette étude). Pour Azorella selago, des échantillons de chaque région ont été séquencés pour deux régions nucléaires et trois régions chloroplastiques. Pour Acaena magellanica, les échantillons ont été séquencés pour deux marqueurs chloroplastiques et un marqueur nucléaire.   Résultats Les profils phylogéographiques révélés par les topologies des arbres construits à l?aide des séquences des deux espèces sont très similaires. Les deux espèces auraient leurs origines en Amérique du Sud et auraient colonisés les îles par évènements de dispersion à longue distance. De façon surprenante un seul haplotype caractérise chacune de nos espèces sur chacune des îles. Pour Azorella selago, seuls quatre haplotypes ont été obtenus, un en Terre de Feu, un dans les Falklands, un partagé par les îles dans le secteur de l?Océan Indien (les Îles du Prince Edward, l?île Possession des Îles Crozet, les Îles Kerguelen et l?Île Heard) et le dernier sur l?Île Macquarie. Pour Acaena magellanica, sept haplotypes sont obtenus : un en Patagonie, un en Terre de Feu, un au Chili, deux sur les Falklands, un partagé entre les îles du secteur Océan Indien et South Georgia et un sur Macquarie.   Conclusion Ces résultats confirment la présence de refuges régionaux ayant permis la survie d?Azorella selago et Acaena magellanica pendant le DMG. Cependant, malgré la présence de ces espèces très tôt après la fonte des glaciers montrée sur plusieurs îles du secteur de l?Océan Indien, suggérant la présence de refuges sur chacune de ces îles, nos résultats argumentent en faveur d?un unique refuge dans le secteur Océan Indien et d?une re-colonisation des autres îles à partir de ce refuge très rapidement après le DMG.