"La proximité comme lien politique: les cas argentin"

ANNUNZIATA, ROCÍO

Paris

Workshop; Journée Argentine à Paris; 2009

Equipo de investigación "Las nuevas formas políticas" (IIGG-UBA). Con el apoyo de Science Po Paris y de la Universidad de Paris XIII

La proximité est devenue aujourd'hui un principe de légitimation des liens politiques, une figure de la légitimité, selon les mots de Pierre Rosanvallon (2008). On trouve beaucoup de discours contemporains qui conforment cette figure : d'abord, puisqu'il s'agit d'une métaphore spatiale en quelque sorte visible, le discours autour du local. Puis, et sans doute presque indissociable du premier, il faut souligner le discours autour de la participation qui est toujours décrite comme une façon d'être plus proche des citoyens par rapport à la politique et aux hommes politiques (ou à l'inverse). Un troisième discours que contribue à la construction de la proximité est celui de la transparence ; la transparence semble aussi une façon d'être proche ; on dit que la transparence de la gestion la rapproche des concernés, de même, bien sûr, qu'on dit que la participation des citoyens aide à transparenter la politique en tant que moyen d'évaluation et de contrôle. Finalement, on a le discours de l'efficience : l'efficience comme réduction du temps et des ressources nécessaires pour aboutir à un objectif est le désir de l'immédiat, c'est-à-dire, d'une démarche temporelle de la proximité. La proximité est constituée -au moins- de ces quatre éléments : un localisme, un participationnisme, un transparentisme et un efficientisme, éléments qu'on décrira plus en profondeur par la suite. L'accent sera mis ici, cependant, dans le localisme et le participationnisme, à partir du cas argentin.