INVESTIGADORES
MARTIN Lucas Gonzalo
congresos y reuniones científicas
Título:
Juger le tyran ? De quelques nouveaux commencements (démocratiques) et de leur besoin de justice rétroactive
Autor/es:
LUCAS MARTÍN
Lugar:
Paris
Reunión:
Jornada; Journées d’études autour de Hannah Arendt Les enjeux philosophiques d’une pensée du politique : les vies, les mondes, les sujets, les événements; 2012
Institución organizadora:
CSPRP/Université Paris Diderot-Paris 7
Resumen:
Que faire des violations aux droits de l’homme orchestrées par Videla, Massera, Agosti, parmi d’autres, en Argentine, des crimes commis sous l’apartheid en Afrique du Sud, des massacres perpétrées par Mouammar Kadhafi en Lybie ou par Saddam Husseim en Iraq, voire des attentats contre les tours du WTC organisés par Oussama Bin Laden. A l’égard de tous ces cas de criminalité aberrante, il est possible de réinterroger les propos d’Arendt. Dans tous ces cas, le langage de la justice est apparu comme un langage nécessaire, mais aussi comme un langage juste, démocratique. Que peut nous dire Arendt au sujet de ce genre de justice fondatrice ? Je vais alors, dans le temps qui suit, réfléchir sur cette question m’acheminant sur la voie suivante : d’abord, je vais présenter la nature de ces crimes qu’on ne peut ni punir ni pardonner. Ensuite, je vais m’arrêter sur le problème d’une Fondation qui s’avère impuissante face au legs de ce genre de crimes. Dans un troisième moment, on va chercher une réponse à partir de la notion de la culture et du culte du monde commun et, par ce biais-là, du choix de la compagnie en ce monde, de l’amitié. Cette question de l’amitié compliquera un peu plus les choses. En conséquence, on va chercher un autre type de lien. Le premier, et ce sera notre quatrième argument, on le trouvera dans l’idée de rapport de justice comme application d’une loi dans la justice pénale. Le deuxième, notre cinquième point, on le trouvera dans la justice comme établissement de la vérité. Enfin, dans la dernière partie, on va examiner notre sujet du point de vue de la promesse, d’une promesse particulière que surgit dans toutes les situations de fondation post-traumatique : le « Jamais plus ça » comme promesse qui regarde le passé, la vérité du passé immédiat.