La littérature et la théorie sous contrainte. Notes sur le cas de l’Argentine (1966-1973/1976-1983)

ANALÍA GERBAUDO

Paris

Mesa redonda; Table ronde "La littérature et la gestion du littéraire sous contrainte"; 2012

École des Hautes Études en Sciences Sociales

Ce travail se déroule sous une bourse de la Fondation Maison des Sciences de l’Homme (FMSH/CNRS/MESR) sous la direction de Annick Louis. Mon projet scientifique, Le processus de démocratisation de l’Université de Buenos Aires dans l’après dictature (1984-1986) : pratiques, cours et programmes de la Faculté de Lettres, se situe dans le cadre d’une recherche plus ambitieuse qui a pour objectif de générer une archive sur les pratiques d’enseignement développées par les professeurs qui ont enseigné la littérature argentine et la théorie de la littérature à l’université publique dans l’après dictature, c´est-à-dire, entre 1984 et 2003. Ce projet plus vaste intitulé Canon, théories et interventions des professeurs critiques à l´université argentine de l´après dictature s’intéresse aux canons théoriques et littéraires, à la production pédagogique et scientifique et à la divulgation. Il se déroule dans le cadre du travail de Recherche Scientifique du CONICET (Argentine) et comprend une planification de plusieurs années. Dans cette présentation j’ expose certains notes sur une recherche que j’ai fait pendant les années 2006-2010 (Bourse Postdoctoral, CONICET) sur les deux dernières dictatures dans l’Argentine. Plus précisément sur la situation de la littérature, la théorie et la critique sous contrainte, en particulier dans l’université publique. Finalement je presente quelques hypothèses sur la période de l’après dictature qui va de 1984 jusqu’au 2003.