INVESTIGADORES
CHERESKY Isidoro
congresos y reuniones científicas
Título:
Populisme, démocratie et institution du politique
Autor/es:
CHERESKY ISIDORO
Lugar:
Ottawa, Canadá
Reunión:
Congreso; 77º Congrès de l´Association Francophone pour le Savoir (ACFAS). Mesa redonda junto a Frédéric Dufour, Guy Hermet, Joseph Yvon Thériault y Jules Duchastel; 2009
Institución organizadora:
Université d´Ottawa
Resumen:
On présente des thèses classiques de G. Germani et de T. Di Tella , soit le populisme comme état de « masses mobilisées disponibles » ou bien « étape nationale et populaire ». Dans ces auteurs il est question d’un traitement sur l’origine du phénomène mais qui entraine une sous-estimation du rapport proprement politique. Ce qui est à remettre en cause n’est pas tant le fait de confiner le phénomène à une forme d’autoritarisme que la réduction de son analyse a une vision en termes de classes sociales. On aborde le phénomène plus contemporaine, le « revival « du populisme ou le « neo-populisme » en soulignant des différences sociologiques des mouvements (dans le cas contemporaine il s’agirait des participants qui sont des exclus hétérogènes) et du format (dans le cas contemporaine le mouvement serait moins ou non mobilisateur). Or, à ce moment là le problème qui se pose est de savoir si à l’époque contemporaine ce n’est pas l’ensemble du régime démocratique qui a changé. Ce que le vieux et le nouveau populisme ont en commun est la polarisation qu’ils prônent : la constitution d’un champs entièrement traversé par l’antagonisme entre le « nous » et son ennemi. Ici on rapproche l’interprétation de ce que C. Schmitt considère propre à tout rapport politique.   Comme synthèse du traitement donné au sujet on essaie de montrer l’inconsistance de divers approches traités : a- Le populisme comme mouvement social, montrant les différences de nature entre « le vieux » et « le nouveau » ; le populisme comme idéologie, allant suivant les cas du nationalisme au socialisme; la base sociale qui reste populaire mais qui connait de variances significatives. Donc, on conclue, le populisme serait une forme de discours éminemment politique ancré su la confrontation peuple / anti-peuple et dont le contenu et soutiens peuvent être changeants. Dans cette lancée on nous met en garde sur la tendance relevé à faire coïncider peuple politique et peuple sociologique. Su cette base on oppose la politisation populiste aux visions purement institutionalistes  de  la démocratie.  Et on souligne particulièrement la prise qui peut avoir le discours populiste chez les exclus, ce qui pourrit encourager des recherches non conventionnelles sur le processus en cour dans plusieurs pays de la région notamment Venezuela, Equateur et Bolivie. Car on n’ignore pas la dérive totalitaire qui enferme comme possibilité  la mouvance et rapport populiste. La question à se poser par rapport à la théorie de Laclau est de savoir s’il ne conçoit pas la volonté populaires come étant déjà là (dans les demandes populaires éparses), par opposition à une conception républicaine qui considère que la volonté ne pre existe pas au débat publique et que par contre elle se constitue dans l’interaction politique.