INVESTIGADORES
PIERBATTISTI Damian Gaston
congresos y reuniones científicas
Título:
“La privatisation des télécommunications en Argentine et l’imposition d’une nouvelle culture entrepreneuriale: du travailleur étatique au collaborateur néolibéral”
Autor/es:
DAMIÁN PIERBATTISTI
Lugar:
Université de Montréal
Reunión:
Conferencia; Séminaire du CRIMT; 2009
Institución organizadora:
Centre de la Recherche Interuniversitaire sur la Mondialisation et le Travail
Resumen:
Le processus de privatisations en Argentine a-t-il dépassé largement la sphère économique.Un complexe dispositif de pouvoir (Foucault, 1975) s’est mis-en-scène pour réussir le butstratégique de l’avancement privé sur la dissolution virtuelle de l’Etat de bien-être enArgentine: l’augmentation extraordinaire de la productivité des travailleurs.Dans notre recherche on a essayé de rendre observable la complexité des mécanismes et destechniques construites afin de produire le passage d’une culture de travail étatique,fortement dévalorisée, à une culture organisationnelle qui a concentrée déjà dans laformulation de ses mutations sémantiques le contenu même du changement : il fallaitpasser de la notion d’usager à celle de client, de la notion de compagnon de travail à cellede client interne, ou fournisseur selon le cas et, la plus importante, de la notion detravailleur à celle de collaborateur (Pierbattisti, 2008). Cette mutation épistémologiquerésume la directionnalité des changements culturels et identitaires imposeés par Telefónicade Argentine depuis la privatisation de l’ENTEL étatique (Entreprise Nationale desTélécommunications).Mais pour y arriver, en premier lieu il fallait faire la reconstruction du contexte socioéconomiqueet dans ce sens-là analyser la fonction de deux variables qui jouaient un rólecentral pour arriver à imposer une nouvelle culture organisationnelle : la montée duchômage et la sanction des lois de flexibilisation du travail. L’irruption de l’employabilité,l’instance supératrice de l’emploi à vie, vient accompagnée du modèle des compétences(Zarifian, 2001) et de l’examen perpétuel et constant sur la force de travail, de ce qui enrésulte. Les innovations technologiques, particulièrement importantes depuis laprivatisation des télécommunications, auront la fonction de légitimer l’observationminutieuse qui s’appuie sur les travailleurs et les divise en deux grandes populations : lesnouveaux et les vieux ; et parmi ces derniers nous trouvions les réconvertibles et lesirrécupérables (Pierbattisti, 2005).L’un des résultats les plus important de cette recherche nous mène a formuler deuxhypothèses : a) c’est la théorie du capital humain la structure sur laquelle se constriut lanouvelle culture entrepreneuriale ; b) ce qu’on appelle couramment néolibéralisme c’est lafaçon qu’assume l’organisation juridico-politique de la gestion des corps au travail dansune étape spécifique de l’accumulation capitaliste.