INVESTIGADORES
NAISHTAT Francisco
congresos y reuniones científicas
Título:
Pour la Commune. À 150 ans de « L’Éternité par les Astres » (1872). Walter Benjamin et Louis-Auguste Blanqui d’une rive à l’autre de l’Atlantique
Autor/es:
NAISHTAT FRANCISCO
Lugar:
París
Reunión:
Congreso; Colloque International de Philosophie Penser la Commune; 2021
Institución organizadora:
Université de Bordeaux
Resumen:
L’évènement de la Commune de 1871, reste toujours à penser aujourd’hui, 150 ans après son avènement. Cela ne dit pas qu’elle n’ait pas été pensée. Mais cette demande qui nous est adressée aujourd’hui ne vise-t-elle pas un « impensé», voire des « impensés » de la Commune ? Le Déjà Pensé de la Commune, ne doit-il pas alors être repensé, confronté à de nouvelles interrogations, réinscrit à nouveaux frais dans de nouvelles constellations de sens, ayant le pouvoir de révéler de nouveaux champs, politiques et impolitiques, philosophiques, scientifiques, artistiques, littéraires, historiques et anthropologiques, en invoquant ce que Miguel Abensour et Valentin Pelosse, inspirés par Maurice Blanchot, disaient déjà en 1972 des textes de Louis-Auguste Blanqui, à savoir « parole plurielle » voire « pluridimensionnalité » d’une production. C’est donc dans la trace de ces « passages Blanqui entre mélancolie et révolution » (Abensour, 2013) que je veux ici poursuivre le dialogue avec le corpus benjaminien à propos de la Commune, en ajoutant à l’idée de « passages » extraite de Benjamin et d’Aragon, la figure de « co-usagers secrets », inspirée du terme espagnol « copartícipes secretos », pour emprunter une expression qu’emploie Christian Ferrer dans son appendice déjà mentionné à l’édition en espagnol de « L’Éternité par les Astres », lorsqu’il se réfère à la réception enthousiaste de Jorge Luis Borges et d’Adolfo Bioy Casares de la cosmologie de Blanqui, dès la fin des années 1930, et durant les décennies suivantes, d’abord dans la revue Sur, et dans d’autres public