INVESTIGADORES
BIDASECA Karina Andrea
artículos
Título:
La peau et la cicatrice coloniale. Le déchirement et l’excision chez deux artistes féministes palestinienne et israélienne : Emily Jacir et Sigalit Landau
Autor/es:
BIDASECA KARINA; TAMARA SANCHEZ ALBARRACÍN (TRADUCTORA)
Revista:
Revue d´Etudes Decoloniales
Editorial:
REVUE D´ETUDES DECOLONIALES
Referencias:
Lugar: Toulousse; Año: 2023 vol. 8 p. 1 - 10
Resumen:
Cet article aborde les devenirs palestiniens au travers de pratiques artistiques féministes qui rendentsensibles mon concept de déchirement de la « cicatrice coloniale » dans les territoires occupés. Jem’appuie sur l’œuvre de deux artistes, d’un côté et de l’autre du mur. Avec sa technique d’écransscindés et d’images doubles, Emily Jacir, membre de la diaspora palestinienne, nous permet decomprendre l’excision de cette blessure coloniale toujours latente. La vidéo Hula Barbed (2000) del’artiste israélienne Sigalit Landau est une métaphore viscérale du déchirement de la peau, écorchéeau contact du fil barbelé ; une métaphore de cette cicatrice à une époque caractérisée en Palestinepar la perpétration de crimes contre l’humanité, le colonialisme et l’aparthéidisation (Bidaseca, 2018).Plutôt que de montrer la peau uniquement comme support de la racialisation compulsive, il s’agit ici detoucher la chair comme zone sensible, blessure ouverte de notre cicatrice coloniale.Mots-clés : Art féministe, artiste palestinienne, cicatrice coloniale, colonialisme, occupation.