INVESTIGADORES
MIGUEZ Pablo Fernando
congresos y reuniones científicas
Título:
Le travail informatique et les usages des catégories de l'anthropologie économique
Autor/es:
MIGUEZ PABLO
Lugar:
École Normale Supérieure, Paris.
Reunión:
Conferencia; Encuentro ECOS: “Un estudio etnográfico sobre prácticas económicas: Dinero y socialización económica en perspectiva comparada entre Argentina y Francia.; 2009
Institución organizadora:
École Normale Supérieure, Paris.
Resumen:
Nous nous proposons dans ce travail d´explorer les relations entre les travailleurs informatiques dans le domaine de la production de logiciels et des services informatiques, à partir de la comparaison entre les modèles de développement de logiciels, le premier étant inspiré du logiciel libre, le deuxième des logiciels propriétaires. Jusqu´aux années 80, la révolution informatique était une réalité visible, essentiellement aux États-Unis, en ce qui concerne les universités et les laboratoires. Les années 90, furent las années de la révolution informatique dans le monde entier, accélérée par la consolidation d´Internet et de la Word Wide Web. Les théories sur l´économie de l´information ainsi que l´économie de la connaissance se mettent à jour, en conséquence. Les communautés du logiciel libre, sont des communautés d´usagers innovateurs qui ont la possibilité d´incorporer une partie de leur savoir pratique aux dispositifs en cours d´usage et d´adaptation. Alors que le modèle de Microsoft du logiciel propriétaire se base sur les « nouvelles enclosures ». Le modèle du logiciel libre est un modèle « technoinstitutionnel » ouvert et coopératif, caractéristique des nouveaux biens publiques relatifs à l´information (Jollivet, 2007). Nous analyserons par la suite les deux modèles évoqués. Celui du logiciel libre nous intéresse afin de dévoiler certaines prises de positions dans le champ, qui reprennent les catégories de l´anthropologie économique comme moyen de légitimation. Dans le cas du logiciel propriétaire, nous pointerons les inconsistances de certaines théorisations qui tendent à idéaliser les nouveaux types de travail. Nous adopterons également une perspective ethnographique pour analyser les pratiques et sens que ces derniers revêtent pour les travailleurs.