INVESTIGADORES
BUFFON Valeria Andrea
congresos y reuniones científicas
Título:
La doctrine avicennienne des deux faces de l’âme et la classification des vertus chez les maîtres ès Arts de Paris vers 1250.
Autor/es:
BUFFON, VALERIA
Lugar:
Montréal
Reunión:
Congreso; 72e Congrès de l’Association francophone pour le savoir (Acfas); 2004
Institución organizadora:
Association francophone pour le savoir (ACFAS)
Resumen:
Parmi les théories que les maîtres ès arts de Paris ont empruntées aux philosophes arabes, la théorie des deux faces de l’âme semble des plus répandues vers 1250. Elle s’applique principalement au domaine de l’éthique, qui est une des spécialités des maîtres avant 1255. Ils vont l’utiliser dans la classification des vertus selon Aristote : les vertus intellectuelles et les vertus morales. La théorie des deux faces de l’âme considère l’homme comme un étant intermédiaire entre le monde immatériel des intelligences et le monde matériel sensible. La partie inférieure de l’âme se relie avec le monde sensible, et la partie supérieure se connecte plutôt avec le monde intelligible. D’une part, les vertus morales développent la puissance de la face de l’âme qui regarde les choses inférieures, c’est-à-dire le corps. Elles aident à contrôler les forces concupiscibles et irascibles que notre âme subit, puisqu’elle est attachée au corps matériel. D’autre part, les vertus intellectuelles se relient avec les capacités plus hautes de l’esprit, il s’agit de la capacité de notre intellect de connaître et de contempler l’intelligible en soi. La discussion va surgir de la question sur le pouvoir des vertus intellectuelles d’atteindre le bonheur dans cette vie. Le fait que les vertus sont liées à cette faculté supérieure de l’âme leur octroie la possibilité d’atteindre une contemplation des choses les plus hautes, dont Dieu. Cela provoquera des réticences parmi les théologiens qui réclament l’exclusivité de la connaissance du divin.