INVESTIGADORES
BUFFON Valeria Andrea
congresos y reuniones científicas
Título:
L’intellection du Premier principe: Avicenne et les maîtres ès arts de Paris
Autor/es:
BUFFON, VALERIA
Lugar:
Québec
Reunión:
Congreso; 74e Congrès de l’Association francophone pour le savoir (Acfas); 2008
Institución organizadora:
Asspciation francophone pour le savoir (ACFAS)
Resumen:
Les maîtres ès arts de Paris de la première moitié du xiiie siècle ne sont pas censés enseigner la métaphysique ni la théologie. Pourtant, leurs discussions sur le premier livre de l’Éthique à Nicomaque touchent le cœur de certaines problématiques métaphysiques. Analysant la félicité comme connaissance du souverain bien, le Premier principe, les artiens – particulièrement, le Pseudo-Peckham dans son Commentaire sur la Nouvelle Éthique –, se demandent si « le souverain bien non causé peut être connu », si « l’optimal qui est le bien non causé peut être défini » et si « le ‘qu’est-ce que c’est’ <du souverain bien> peut être connu ». Ce faisant, ils reprennent une problématique, un vocabulaire et certaines formulations déjà présentes chez Avicenne. En effet, dans le Livre VIII de sa Métaphysique, le sage persan affirme que le Premier principe n’a pas de quiddité et donc de ‘qu’est-ce que c’est’, parce qu’il n’a ni genre ni différence. Ainsi, il ne peut donc pas être défini. Or, il reste à vérifier si Premier principe pourrait être connu d’une autre manière. Les maîtres ès arts de Paris et Avicenne sont d’accord sur le fait que le Premier principe se connaît et « s’intellige » lui-même en raison de son intelligibilité propre. Il faut alors établir les conditions d’une possible intellection humaine du Premier principe.