INVESTIGADORES
PENCHASZADEH Ana Paula
congresos y reuniones científicas
Título:
Politique et hospitalité. Pour une critique du réalisme politique
Autor/es:
PENCHASZADEH, ANA PAULA
Lugar:
Universidad Católica, Santiago, Chile
Reunión:
Congreso; 21er CONGRESO MUNDIAL DE CIENCIA POLÍTICA; 2009
Institución organizadora:
IPSA – AISP
Resumen:
La souveraineté constitue la principale limite à l´hospitalité. Cette sentence curieuse incarne le dilemme de l´ordre politique moderne. Il peut seulement y avoir droit (dans le vaste sens et restreint du terme) dans le cadre d´États Nationaux dont la particularité cristallise et rend effective l´universalité de la loi et le devenir sujets  (de droit) des individus ; c´est-à-dire, l´hospitalité est seulement possible comme droit dans le cadre des certains règlements et d´institutions que chaque État unilatéralement, comme corp politique différencié et autonome, établit pour l´entrée et la sortie des personnes dans son territoire. Il paraîtrait, donc, à première vu, que ce qui rend possible l´hospitalité comme droit effectif est la souveraineté. Toutefois, comme on essaye de montrer dans ce travail, l´hospitalité, en dépendant de la souveraineté, du droit qui ont les États de rendre effectif le droit, est constantement pervertie. Il existe un lien productif entre hostilité et souveraineté qui rend, au moins difficile, un postulat cosmopolite réel. La Communauté se développe et se préserve à elle-même en différant sa violence constitutive envers l´étranger. Celui-ci, sa différence, croise obliquement toute tentative de compréhension des déterminations  de notre vie-avec-d´autres. Constitue par lui-même un des dispositifs politiques et existenciels les plus efficaces pour la construction de l´identité par l´intermédiaire de la différence; sa négation et opposition permet la construction d´un intérieur, d´une identité, depuis le dehors qu´il évoque et représente. Les étrangers, donc, courent des dangers sérieux dans un monde dont le fondement politique est l´affirmation de souverainetés partielles. Pour re-rendre “politique” la question de l´hospitalité on doit non seulement re-penser l´équivalence de l´État avec l´État de Droit, mais aussi l´équivalence de politique et l´État. Aucun ordre politique n´est « exhaustif ». Le système d’ appartenence sur la base de l´ancrage du droit dans les États Nationaux est fondé sur une `logique de symétries´ qui nie la réalité: tout étranger n´est pas un citoyen autre part. L´hospitalité doit interroger la logique de l’ Un, c´est-à-dire, la souveraineté comme fondement de l´ordre politique.