INVESTIGADORES
GAIADA Maria Griselda
congresos y reuniones científicas
Título:
Borges et Leibniz : le principe d´expression au croisement de la poésie et de la métaphysique
Autor/es:
MARÍA GRISELDA GAIADA
Lugar:
Paris, modalidad online por pandemia
Reunión:
Congreso; Quatrième Congrès de la Société d´Études Leibniziennes de la Langue Française; 2021
Institución organizadora:
Université Paris 1- Panthéon-Sorbonne
Resumen:
Borges et Leibniz: le principe d?expression au croisement de la poésie et de la métaphysiqueGriselda GaiadaComme on le sait, Jorge Luis Borges (1899-1986) a été fortement attiré par la philosophie. Cependant, il n?a pas été un philosophe au sens habituel du terme. Il ne l?a pas été, parce que sa littérature n?a pas constitué un « prétexte » pour prendre parti pour certaines idées ou convictions philosophiques, et parce qu?il n?a pas non plus cherché à donner un fondement rationnel à une certaine compréhension du monde. Mais il l?a été à sa manière, et d?une manière peut-être plus élevée, non seulement parce que sa compréhension de la philosophie a largement dépassé celle de tant de philosophes de profession, mais aussi, et surtout, parce qu?il s?est laissé inspirer par les grandes questions ou problèmes qui définissent proprement la philosophie. Son ?uvre a été en essence une ?uvre de l?imagination, c?est-à-dire consacrée à exprimer des notions diverses par des images1. Cela inclut des vers, des personnages et des trames fictionnelles, mais aussi une pléthore de symboles, compris comme des images qui suggèrent quelque chose qui échappe à l?usage courant du langage humain2. Si la richesse accablante de son ?uvre ne saurait s?expliquer sans un réservoir immense de thèmes métaphysiques, Borges a nonobstant défendu une conception singulièrement provocante de la métaphysique : «  celle-ci n?est qu?une branche de la littérature fantastique ». À partir de cette formule, qui semble prima facie l?invalider dans ses prétentions épistémiques, nous aborderons les rapports étroits liant les lettres de Borges à celles de Leibniz concernant ce que nous appellerons une « métaphysique des miroirs ». Lecteur assidu de l?édition 1911 de l?Encyclopaedia Britannica ? possiblement l?occasion d?une première rencontre avec la pensée leibnizienne ? Borges invoquera souvent le nom de Gottfried W. Leibniz (1646-1716) et accomplira la « réalisation » littéraire d?un ensemble de thèses singulièrement chères au philosophe, issues de son principe d?expression. Quoiqu?éloignés dans le temps et dans l?espace, un « dialogue » semble avoir lieu entre les deux dans le cénacle d?une tradition commune.SE ADJUNTA CERTIFICADO DE LA INTERVANCIÓN