INVESTIGADORES
NAISHTAT Francisco
congresos y reuniones científicas
Título:
Sujet du politique, politiquement sujet
Autor/es:
FRANCISCO NAISHTAT
Lugar:
París
Reunión:
Jornada; Journée "Quel sujet du politique"; 2009
Institución organizadora:
Collège International de Philosophie
Resumen:
<!-- /* Font Definitions */ @font-face {font-family:"Cambria Math"; panose-1:2 4 5 3 5 4 6 3 2 4; mso-font-charset:0; mso-generic-font-family:roman; mso-font-pitch:variable; mso-font-signature:-1610611985 1107304683 0 0 159 0;} @font-face {font-family:Calibri; panose-1:2 15 5 2 2 2 4 3 2 4; mso-font-charset:0; mso-generic-font-family:swiss; mso-font-pitch:variable; mso-font-signature:-1610611985 1073750139 0 0 159 0;} /* Style Definitions */ p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal {mso-style-unhide:no; mso-style-qformat:yes; mso-style-parent:""; margin-top:0pt; margin-right:0pt; margin-bottom:10.0pt; margin-left:0pt; line-height:115%; mso-pagination:widow-orphan; font-size:11.0pt; font-family:"Calibri","sans-serif"; mso-fareast-font-family:Calibri; mso-bidi-font-family:"Times New Roman"; mso-fareast-language:EN-US;} .MsoChpDefault {mso-style-type:export-only; mso-default-props:yes; font-size:10.0pt; mso-ansi-font-size:10.0pt; mso-bidi-font-size:10.0pt; mso-ascii-font-family:Calibri; mso-fareast-font-family:Calibri; mso-hansi-font-family:Calibri;} @page WordSection1 {size:612.0pt 792.0pt; margin:70.85pt 70.85pt 70.85pt 70.85pt; mso-header-margin:36.0pt; mso-footer-margin:36.0pt; mso-paper-source:0;} div.WordSection1 {page:WordSection1;} --> Nous sommes ici invités à décliner la notion de « sujet » en tenant pour acquises les critiques du sujet qui se sont exprimées dans la philosophie contemporaine.  Cela fait déjà longtemps, en effet,  que notre époque a fait la critique des apriorismes transcendantaux qui faisaient du sujet une contrepartie a priori de l’objet, et de l’expérience un domaine d’objectivité, perçu comme un face-à-face sujet-objet, au lieu d’un vécu entremêlant constitutivement sujet, monde et autrui.  Le sujet dit postmoderne, si on peut faire usage de ce raccourci, n’est pas le pendant du monde ni d’autrui, car il est déjà dans le monde et avec les autres de manière telle qu’il en résulte intrinsèquement affecté et conditionné. Son caractère impur et décentré, mêlé à des structures hétérogènes et au monde environnant, a été dégagé non seulement dans la déconstruction philosophique du sujet moderne mais aussi dans les disciplines avoisinantes : la psychanalyse, l’anthropologie, l’ethnologie, la linguistique, les sciences sociales. L’expression foucaldienne « mort de l’homme », corollaire logique d’une « mort de Dieu » qui a répandu son effet corrosif au-delà du Dieu transcendant de la théologie, pour atteindre à son tour l’homme divinisé et destiné à le remplacer dans l’idéologie humaniste de la sécularisation européenne,  exprime cette coupure épistémique et ontologique de notre contemporanéité.   La mort de Dieu, la mort de l’homme  et la fin des métarécits sont comme les trois schibbolets  d’une postmodernité qui n’a pu se reconnaître tout d’abord que négativement, comme porte de sortie de la modernité.  Ce qui se profile alors comme enjeu ici est la possibilité de penser le sujet du politique au-delà du « sujet » et le politique au delà du « sens ».