INVESTIGADORES
RATTO Gustavo Adrian
congresos y reuniones científicas
Título:
Utopie, progrès et décadence dans la philosophie de l?histoire de Voltaire
Autor/es:
ADRIÁN RATTO
Lugar:
Graz
Reunión:
Congreso; 13th International Congress for Eighteenth Century Studies; 2011
Institución organizadora:
Société Internationale d'Etude du XVIIIe siècle (SIEDS)
Resumen:
L´objectif de ce travail est de démontrer que dans la philosophie de l´histoire de Voltaire le progrès n´est ni linéal ni continu. Le progrès serait une plante très délicate, laquelle serait toujours menacée. Cette plante aurait beaucoup de rameaux et les branches interrompues ou stériles seraient nombreux. Ils seraient nombreux les essais avortées et les ruines de sociétés autrefois policées. En plus, même dans les sociétés les plus policées il y aurait d´ombres qui menaceraient les lumières (voir Voltaire 1752: 617). Quelques spécialistes (voir Cassirer 2007: 229-230; Groethuysen 1956) ont affirmé que la "transparence", "l´empire de la raison", est possible pour Voltaire. En revanche, d´après nous, le fanatisme, la superstition et la guerre seraient une maladie irrémédiable (voir Voltaire 1756: 114). Mais nous ne partageons non plus l´opinion de ces critiques qui ont trouve dans la philosophie de Voltaire "une vision profondément pessimiste" (voir Duchet 1995: 312; Starobinski 1989: 139; Dunyach 2006: 146; Benrekassa 1983: 126). Nous essaierons de démontrer qu´on ne peut pas écarter dans la philosophie de Voltaire l´optimisme et le pessimisme. Il n´est ni un nostalgique de l´âge d´or, ni un défenseur de la conception cyclique de l´histoire, pourtant le progrès n´efface jamais les ombres complètement: "Je vois qu´aujourd´hui, dans ce siècle qui est l´aurore de la raison, quelques têtes de cette hydre du fanatisme renaissent encore" (Voltaire 1766b: 93). Pour démontrer ces thèses nous analyserons quelques oeuvres, notamment l´Essai sur les m?urs et l?esprit des nations et Des conspirations contre les peuples, où on trouve que même si le mal n´est pas justifié dans la philosophie de la histoire de Voltaire, celui-ci serait toujours présent, le progrès n´exclurait ni les ruines, ni les catastrophes, ni les guerres.