INVESTIGADORES
NAISHTAT Francisco
capítulos de libros
Título:
Pour la Commune. À 150ans de l' "Eternité par les Astres" (1872). Walter Benjamin et Louis-Auguste Blanqui d'une rive à l'autre de l'Atlantique
Autor/es:
NAISHTAT, FRANCISCO
Libro:
Penser La Commune (1871)
Editorial:
L'Harmattan
Referencias:
Lugar: París; Año: 2022; p. 75 - 86
Resumen:
Lévènement de la Commune de 1871, reste toujours à penser aujourdhui, 150 ans après son avènement. Cela ne dit pas quelle nait pas été pensée. Mais cette demande qui nous est adressée aujourdhui ne vise-t-elle pas un « impensé», voire des « impensés » de la Commune ? Le Déjà Pensé de la Commune, ne doit-il pas alors être repensé, confronté à de nouvelles interrogations, réinscrit à nouveaux frais dans de nouvelles constellations de sens, ayant le pouvoir de révéler de nouveaux champs, politiques et impolitiques, philosophiques, scientifiques, artistiques, littéraires, historiques et anthropologiques, en invoquant ce que Miguel Abensour et Valentin Pelosse, inspirés par Maurice Blanchot, disaient déjà en 1972 des textes de Louis-Auguste Blanqui, à savoir « parole plurielle » voire « pluridimensionnalité » dune production. Cest donc dans la trace de ces « passages Blanqui entre mélancolie et révolution » (Abensour, 2013) que je veux ici poursuivre le dialogue avec le corpus benjaminien à propos de la Commune, en ajoutant à lidée de « passages » extraite de Benjamin et dAragon, la figure de « co-usagers secrets », inspirée du terme espagnol « copartícipes secretos », pour emprunter une expression quemploie Christian Ferrer dans son appendice déjà mentionné à lédition en espagnol de « LÉternité par les Astres », lorsquil se réfère à la réception enthousiaste de Jorge Luis Borges et dAdolfo Bioy Casares de la cosmologie de Blanqui, dès la fin des années 1930, et durant les décennies suivantes, dabord dans la revue Sur, et dans dautres publications ensuite, aussi bien à travers des notes de lectures, prologues, essais et nouvelles.