Latrines collectives au Trias

BRUNO CORBARA; JEAN-SÉBASTIEN STEYER; LUCAS E. FIORELLI

Espèces

Kyrnos Publications

Año: 2014 vol. 14 p. 66 - 69

2256-6384

Au-delà des éléments fossilisés de leur corps (os, dents et plus exceptionnellement parties molles), les animaux du passé nous ont légué, enfouis dans les roches, d'autres témoignages précieux sur leur écologie et leur éthologie. C'est bien sûr le cas des traces de pas et autres pistes fossiles dont les études font l'objet d'un 'renouveau' depuis environ vingt-cinq ans. Elles livrent en effet des données inédites sur la locomotion et, plus largement, sur le comportement des espèces disparues. Plus amusant, c'est également le cas des coprolithes. Ces crottes fossiles sont connues comme telles depuis les débuts de la paléontologie: le terme savant -du grec kopros, excrément, et lithos, pierre- a été créé en 1829 par William Buckland, le 'père' du Megalosaurus, le premier dinosaure de la littérature scientifique.