INVESTIGADORES
GONZÁLEZ ROUX Maya
capítulos de libros
Título:
Ecrire, lire, citer et traduire: les dimensions autobiographiques dans El comun olvido de Sylvia Molloy
Autor/es:
MAYA GONZALEZ ROUX
Libro:
L'épuisement du biographique?
Editorial:
Cambridge Scholars Publishing
Referencias:
Año: 2011; p. 385 - 397
Resumen:
Critique littéraire et écrivaine, Sylvia Molloy (Argentine, 1938) emploi le mot « contamination » pour parler de ces pratiques de création hétérogènes qui se nourrissent l?une de l?autre. En tant que critique littéraire, elle s?intéresse aux « écritures du moi », au travail de la mémoire, à l?utilisation de la citation littéraire (au premier abord, c?est le nom de Borges qui apparaît comme une influence littéraire), au rapport entre écriture et homosexualité. En ce qui concerne les « écritures du moi », Molloy affirme que toute écriture est, dans un certain sens, autobiographique car on peut voir en elle, grâce à l?usage des références littéraires, les pratiques de lecture de l?écrivain. En d?autres mots, l?acte d?écriture est un acte de lecture par lequel l?écrivain s?inscrit dans le texte, comme une sorte d?autoreprésentation oblique, à travers la « citation » d?un texte ou d?une vie.À partir de cette dernière affirmation, notre texte réfléchit sur la manière dont Molloy travaille et remanie le genre biographique dans son dernier roman El común olvido (2002) car ce qui nous intéresse tout particulièrement est d?analyser la dimension autobiographique de cette écriture. Ceci à travers le passage opéré entre ses préoccupations théoriques et son écriture de fiction.