INVESTIGADORES
MONTERO Ana Soledad
congresos y reuniones científicas
Título:
“De la multitude au peuple. Notes sur la lecture kirchnerista de la crise de l’an 2001 en Argentine”
Autor/es:
ANA SOLEDAD MONTERO
Lugar:
Montréal
Reunión:
Congreso; Colloque « Crise et mise en crise », Asocciation Canadienne de Sociologues et Anthroologues en Langue Francaise (ACSALF); 2012
Institución organizadora:
Asocciation Canadienne de Sociologues et Anthroologues en Langue Francaise (ACSALF)
Resumen:
En décembre 2001, une tumultueuse manifestation populaire a eu lieu à la Plaza de Mayo (Buenos Aires, Argentine) pendant deux journées de mobilisation et protestation citoyenne. La dite crisis del 2001 a provoqué l´immédiate renoncement du Président, Fernando de la Rua, et une succession de présidents provisoires. Crise économique, financière et sociale, mais aussi et surtout crise de représentation et légitimité politique (Cheresky, 2003 ; Pousadela, 2005), l´éclat de décembre 2001 a eu pour slogan « ¡Que se vayan todos ! » (« Qu´ils s´en aillent tous ! »), cri qui exprimait un profond mécontentement envers la classe politique en tout.   En mai 2003, le panorama apaisé, Néstor Kirchner -un candidat méconnu issu du sein du peronismo-, a emporté la victoire aux élections présidentielles, ouvrant ainsi un nouveau cycle dans l´histoire argentine, qui est encore en cours : le kirchnerismo. Avec un style fortement refondateur (Laclau, 2005), pendant son mandat Kirchner a visé notamment à récupérer l´image et l´autorité politiques.   Dans cette communication nous proposons d´analyser les représentations sur la crise de l´an 2001 dans le discours présidentiel de Néstor Kirchner. Nous nous servons de quelques outils pourvus par l´analyse du discours politique, en particulier dans son versant énonciatif-argumentatif (Amossy, 2000 ; Angenot, 1982), à fin de décrire et comprendre la lecture et l´image que ce discours politique construit sur l´ événement de l´an 2001. De cette façon, notre but est d´esquisser quelques réflexions sur la question de la recomposition de la légitimité politique en Argentine, en nous interrogeant sur les ruptures et les continuités par rapport aux étapes précédentes, et sur les défis pour la consolidation démocratique.