INVESTIGADORES
MONTES CATO Juan Sebastian
congresos y reuniones científicas
Título:
Reconfiguration du marché du travail et développement des résistances sociales en Argentine (1990 ? 2010)
Autor/es:
JUAN MONTES CATÓ Y PATRICIA VENTRICI
Lugar:
Rennes
Reunión:
Jornada; Colloque international Saisir l'engagement « improbable » dans sa routine professionnelle; 2015
Institución organizadora:
CRAPE ? Sciences Po Rennes
Resumen:
Dans les années 90 l?Argentine a subi une dure application d?un programme économique néo-libéral, en relation stricte avec le Consensus de Washington. Ces politiques étaient centrées sur la dérégulation économique, les privatisations des entreprises publiques et l?ouverture des frontières commerciales ; la conséquence de ce choix a été la destruction croissante du tissu industriel et la concentration de la richesse en faveurs des groupes hégémoniques, surtout financiers. Du point de vue social les résultats ont été la généralisation de la flexibilité du travail, l?augmentation du chômage et enfin la croissance inédite de la pauvreté et l?indigence.Une partie des bases économiques du modèle neo-libéral a été révisé à partir de 2003; dans ces années on commence à essayer un projet de développement économique (?neo-desarrollista?), préoccupé par le marché interne et la récupération industrielle; cela impliquait l?amélioration du marché du travail et de la situation matérielle des secteurs populaires.Dans cette présentation nous analysons, d?un coté, l?impact de ces transformartions économiques sur le marché du travail, les conditions matérielles des travailleurs et la reconfiguration de la la relation Capital ? Travail dans les usines; et, d'autre part, nous observons les formes de résistance des secteurs populaires et syndiqués. Pour cette démarche nous faisons un type d?analyse des cas particuliers paradigmatiques des différentes expériences de ces luttes populaires, autant aux niveaux des mouvements sociaux comme des organisations syndicales des différents secteurs.Dans ce sens nous étudierons la restructuration des groupes populaires organisés, en observant la naissance et le développement des mouvements sociaux qui sont devenus très actifs dans cette période. Notre analyse s?orientera vers leurs pratiques sociales et leurs stratégies de résistance (formes d?organisation, demandes plus importantes,, rapports avec l?État et avec d?autres mouvements sociaux?).Un point important de notre communication est la comparaison de la situation marginalisé du syndicalisme avant 2003 et la récupération relative de leurs rôles socio-politiques traditionnels après l?application du dit-modèle économique ?neo-desarrollista?. Le syndicalisme avait subi une grave crise de légitimité comme conséquence de son impuissance pour sauvegarder les niveaux des salaires y d?emploi pendant les années 1990. La reprise économique et des politiques protégeant le travail ont ouvert la voie à différentes formes de récupération de l? action syndicale.Les syndicats traditionnels ont récupéré des taux de syndicalisation relativement élevés notamment parce qu?il y a plus de travailleurs employés. Plus important, la conflictualité du travail a augmenté progressivement et on a observé une tendance a la re-politisation des bases ouvrières. En conséquence, cela renoue avec un des éléments plus significatif de la tradition ouvrière du pays: le syndicalisme de base dans les lieux du travail. Surtout il nous intéresse de présenter les résultats de nos recherches sur les résistances des travailleurs de base pendant la période commencée vers 2003, car nous voulons déterminer leurs formes de développement, leurs innovations et leurs attachements aux traditions historiques du mouvement ouvrier et aussi aux nouvelles expressions de mobilisation d?organisations populaires.La question centrale est de comprendre les différentes formes de résistance des secteurs populaires dans les périodes contradictoires des 25 dernières années et, en particulier, observer si les formes actuelles récupèrent et s'inspirent des idéaux des luttes contre le néo-libéralisme. Sur le plan méthodologique, nous appelons au croisement des sources qualitatives et quantitatives, à partir d?une approche interprétative qui constitue la base théorique des hypothèses à long terme.