IDIHCS   22126
INSTITUTO DE INVESTIGACIONES EN HUMANIDADES Y CIENCIAS SOCIALES
Unidad Ejecutora - UE
congresos y reuniones científicas
Título:
"en simples physiciens". La perception animale et la connaissance sensible selon Leibniz en 1714.?
Autor/es:
VARGAS, EVELYN
Lugar:
Paris
Reunión:
Congreso; «Lire aujourd'hui les Principes de la Nature et de la Grâce de G. W. Leibniz»; 2014
Institución organizadora:
SELLF Université Paris I Panthéon-Sorbonne
Resumen:
Que la philosophie naturelle s?occupe des sens n?est pas une innovation introduit par les philosophes modernes, mais leur refus des qualités réales et des species sensibles pose la nécessité d?élaborer une nouvelle théorie des sens. Cette théorie doit expliquer la valeur cognitive de la perception en accordance avec les principes de la perspective mécaniste, et répondre à la question de la possibilité d?une activité de l?intellect seule opérant de manière complètement indépendant des sens. La solution leibnizienne cherche à éviter les positions extrêmes qui avaient proposé les Cartésiens et Hobbes. D?une parte, le matérialisme hobbesien, en concevant la sensation comme mère mouvement du corps (Lat. Works, I, 31), aboutit à une conception réductionniste de l?entendement humaine. Pour Hobbes, l?imagination n?est que sens dégradé, et le pouvoir de raisonner n?est que imagination entrainée (Lat. Works, V, 258), c?est à dire, il ne consiste que de certaines associations réglées des images. Donc, l?autonomie de l?activité intellectuelle est supprimée. D?une autre parte, Malebranche rejette l?idée des intellections qui aient besoin des images corporelles, et inversement, les sensations sont privés de tout contenu intellectuelle parce qu?il ne sont pas des idées confuses de leur causes matérielles (Rech. III, ii, vi); cependant, il faux considérer un autre component de la perception sensible, le jugement libre par le quelle on croit que ce qu?on perçoit existe au dehors (par exemple, que le chaleur existe dans le feu), et qui est l?origine de l?erreur (Rech. I, xiv, i-iii). Il est bien connu que Leibniz s?appuye sur la existence de connaissance des vérités nécessaires pour prouver la réalité de notre âme; mais il admet aussi le sentiment ou perception animal, qui peut être comparé avec le raisonnement (GP VI, 600; 611). On peut caractériser le sentiment animal comme un certain degré de perception distincte (GP VI, 599), et par le rôle que la mémoire joue (GP VI, 600; 611) parce que le sentiment a le pouvoir d?imiter à la raison par l?association des images sensibles. Ces consécutions empiriques ne sont que le passage de une image à un autre de la même manière que les images similaires avaient été unis dans l?expérience passée. Mais, si les sentiments sont des perceptions confuses, on peut demander si le contenu perceptuelle est cognitif ?et non pas seulement un signe des objets extérieurs indiquant leur valeur pratique ?, et comment ce contenu se rapporte au jugement perceptuelle dans l?expérience humaine. La réponse de Leibniz à ces questions introduit des distinctions conceptuelles qui le permettent de surmonter des difficultés suscitées par ses premières définitions du sensus, et, en conséquence, de concilier les continuités entre la perception animal et humaine avec les conditions normatives, et pour tant, propositionnelles, du jugement perceptuelle. Cette conception de l?expérience du vivant évite les difficultés que l?analyse traditionnelle avait attribué à la conception moderne, et pourrait contribuer au débat épistémologique contemporaine.